François Gabart et ses partenaires du Team Macif nous accueillent en salle de presse. Le responsable de la section course au large chez Macif voile prend la parole pour nous présenter le projet.



La Macif est un acteur majeur de la voile depuis plus d’une vingtaine d’année mais a décidé de consacrer une page aux IMOCA et c’est logiquement vers François Gabart qu’ils se sont retournés pour trouver un skipper à la hauteur de leurs ambitions. Le sponsor souhaite utiliser l’IMOCA et le Vendée Globe pour promouvoir plus largement son image de marque.

Avec sa tête de jeune blond, François est loin d’être un novice et se prépare pour son premier Vendée Globe avec une grande détermination. Il s’est entouré d’une très bonne équipe avec entre autre Michel Desjoyeaux. En effet c’est l’entreprise de ce dernier, Mer Agitée, qui a été retenue pour construire le voilier et en faire le suivi. François se sent prêt à en découdre et pour lui le Vendée Globe est un rêve de gamin, il a envie d’aller parcourir les mers du grand sud.
Pas de peur pour le skipper Macif mais quelques doutes, pourtant François est loin de remettre en cause son envi de partir faire ce tour du monde. Lors de la dernière Barcelona World Race, François a appris que même si on avait un bon bateau, une bonne équipe et un bon coéquipier, le bateau pouvait casser, c’est le risque à prendre et le skipper considère dès à présent qu’il cassera des choses sur le bateau. Michel Desjoyeaux lui a même expliqué qu’il pouvait avoir un problème à résoudre par jour de course.

Le bateau est rapide et bien préparé, 80% de la course se joue avant le départ. Le skipper en a même profité pour se joindre les services d’un docteur en sommeil dont le rôle est de lui prodiguer des conseils avant le départ et de faire des tests pendant la course pour pouvoir affiner les travaux du chercheur en matière de sommeil.
La superstition est loin des préoccupations du skipper, pas de grigri, pas de porte bonheur. Comme le veut la tradition, les amis et les proches ont mis dans le bateau des petits cadeaux et des attentions pour François.

Concernant les vidéos à envoyer, François trouve que c’est une bonne chose car ça permet de partager le rêve que l’il vit. Il faut surtout pouvoir trouver le moment pour le faire car pendant qu’il fait des photos et des vidéos, le bateau n’avance pas plus vite.


Texte et Photo : Stéphane GIBAUD