C’est le plus british des français, il travaille pour la société d’Ellen Mac Arthur et de Marc Turner et a un bateau très prometteur. Il nous a reçu pour un échange de questions réponses avec les médias.



A quelques jours du départ, Le bateau attend à son ponton que le signal du départ soit donné. Il est fin prêt et le fait que ce soit un team britannique montre que la préparation est un point important. Des sorties ont été prévues la semaine dernière car les marées n’obligeaient pas à se lever très tôt. Quand au skipper il rentre petit à petit dans sa bulle pour attaquer cette course hors paire.

« Je suis plus décontracté qu’il y a 4 ans, à l’époque je ne savais pas si je reviendrais et comment ça allait se passer » nous explique Sébastien. Aujourd’hui il est plus « zen » mais il sait qu’il est attendu au tournant et la pression est un peu plus forte.

Le bateau a été récupéré en février mais Sébastien a été impliqué dans la conception dès le départ, en attendant de pouvoir s’entraîner dessus, il a pu s’entraîner sur le PRB (sistership) avec lequel il a participé à la Barcelona World Race, invité par Vincent Riou.
Sébastien a aussi réalisé d’autres programmes de course comme la Volvo Océan Race et il y a appris beaucoup de professionnalisme et notamment concernant le choix des voiles. Le skipper du BT nous explique : « Les budgets ne sont pas les même mais aujourd’hui le fait d’avoir participer à la Volvo Océan Race où ils peuvent tester 40 voiles pour en choisir une, m’a apporter beaucoup d’expérience notamment dans le choix des voiles. Les VOR 70 sont très proches des IMOCA et les types de voiles sont les même ».

Sébastien va pouvoir se confronté à ses skippers de référence pour lui comme Michel Desjoyeaux ou Loïck Peyron mais ce ne sera pas une motivation supplémentaire pour aller les affronter sur le plan d’eau planétaire. Le fait d’y être aller une fois le rend plus fort pour cette édition. « Je suis un passionné de la course et pour pouvoir gagner une grande course il faut savoir où on va et quand on y est aller une première fois, on revient forcément plus fort pour gagner ensuite ».

Les icebergs sont une inconnue, les caméras thermiques ne pourront pas forcément changer grand-chose selon lui, « on y peut rien » nous dira Sébastien. Il faut juste prévenir les autres skippers pour éviter qu’ils tapent dedans.

Le skipper du voilier BT a un mental à toute épreuve, il va parcourir son 2eme Vendée Globe et compte bien y faire un résultat. Le plateau sera serré mais il compte bien tirer sa carte du jeu.