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Vendée Globe : abandons à répétition ??
Beaucoup d’abandons sur ce Vendée Globe mais est ce normal ou pas ? On pourrait trouver dangereux de laisser partir ces solitaires dans les mers du sud affronté des conditions de mer très forte mais pour eux c’est une aventure et une compétition. Le nb de casses est il très important ? Aujourd’hui 56 % des participants ont abandonnés, il faut savoir que les statistiques montrent que 40 % de la flotte abandonne lors d’un Vendée Globe. Cette édition voit un nombre plus important. En effet nous nous retrouvons avec un plateau très fourni cette année et les skippers sont obligés d’aller plus loin dans le perfectionnement de leur monture pour pouvoir gagner cette course exceptionnelle. Les causes des casses sont multiples, nous allons les balayées. La fiabilité des montures : Pour certains cas comme les casses des mats ou de quilles, il s’agit d’un manque de fiabilité. Les mats sont conçus pour un cas de figure et quand la mer en décide autrement ces composants cèdent. On pourra citer les mats d’Aquarelle, de Groupe Bel, de Gitana 80, d’Ecover… ou la quille de VM Les OFNI : Un autre point est à prendre en considération : les OFNI (Objets flottants Non Identifié). Ce son tout simplement des growlers, des morceaux de bois, ou des containers … La rencontre avec ces OFNI se traduit généralement par de la casse car ces objets provoquent un pic d’effort souvent fatal à la pièce. Nous remarquerons cette année des casses répétés des safrans comme ceux de BT, Paprec Virbac… ou la dérive d’Artémis. Alors que ces dernières années a vu arriver des safrans basculants et relevable en cas de choc avec des OFNI, ceux-ci n’ont pas prouvé leur totale fiabilité et certains ensemble ont carrément été arrachés du voilier comme sur le Paprec Virbac. Le facteur humain : Nous avons vu aussi que les corps de ces marins étaient lourdement sollicité et notamment la fracture du fémur de Yann Elies. On peut noter aussi la fatigue morale en citant Jonny Malbon qui a vite pris la mesure de la course et le mental n’a pas forcément suivi et il est très important que celui-ci suive pour une gestion de la course. Cette édition voit beaucoup d’abandon mais un grand nombre sont du à des éléments extérieurs et non à des problèmes de fiabilité en soi. Certes on souhaiterait tous que 100% des skippers soient à l’arrivée mais c’est un sport mécanique dans des éléments difficiles et forcément les casses sont difficilement évitables. Notons quand même que beaucoup de progrès ont été fait pour que les skippers soient dans de bonnes conditions de sécurités comme les cloisons étanches qui rendent le bateau insubmersible ou les radeaux de survies qui leur permettent de pouvoir quitter le navire ne toute sécurité enfin les balises qui permettent de localiser les bateaux à tout moment. Dernier point et non des moindres, la solidarité entre les concurrents car ils n’hésitent pas à se dérouter pour aller porter secours à leur camarade.
Par 60openvendeeactive, le mardi 06 janvier 2009 | Commentaires (1)
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