La dernière semaine avant le départ est souvent le dernier rush avec les sollicitations média et sponsors. Armel a accueilli la presse dans l’espace Mumm dédié à ces interviews.



A quelques jours du départ, Armel fait encore quelques sorties pour valider les derniers points du voilier mais tout est prêt pour le départ de cette nouvelle course. Après une semaine passée en famille auprès de sa femme et sa petite fille, il est revenu aux affaires aux Sables d’Olonnes pour les sollicitations médias et sponsors. Son sponsors Brit Air est très impliqué dans le projet et les cadres et salariés vont arriver pour soutenir Armel lors du départ.

Selon Armel le départ va être sportif avec plus de 20 nœuds de vent et un régime de prêt dans le golf de Gascogne. Bien sur il est préférable d’être dans le paquet de devant mais Armel tient avant tout à faire sa route, c’est un marathon et il a beaucoup d’appréhensions liées au fait que ce soit son premier tour du monde. Le skipper du Brit Air a passer du temps à préparer le parcours pour pouvoir aborder le Vendée Globe avec plus de sérénité.

« Le Vendée globe est la course la plus longue et la plus simple » voilà comment Armel défini la course qu’il a suivi depuis la 2eme édition et s’il était passionné par le parcours de ces skippers il n’avait pas envi d’y aller. Aujourd’hui c’est une course et même s’il ne peut pas définir explicitement pourquoi il part, il pense avoir une partie de la réponse à l’arrivée.

Le bateau est un plan Finot Concq dans lequel Armel a une grande confiance. Il connaît le cabinet et sait qu’ils proposeront des bateaux marins et costauds. Le cabinet a un très beau palmarès sur cette course et ils ont une bonne vision sur les bateaux qui peuvent y participer.

Le planning étant serré, le bateau a été fait dans le moule Generali mais ensuite il y a des différences avec le gréement notamment, le bateau est plus simple. Armel nous rappelle notamment qu’il a opté pour des barres franches et si Yann Elies avait opté pour des barres à roue il a fini par les remplacer par des barres franches aussi.
Le bateau à subit un démâtage « si c’est toujours une épreuve, ça a été finalement été très positif car ça m’a permis d’engranger de l’expérience et ça m’a renforcer le mentale » nous expliquera Armel. Vis-à-vis des autres voiliers présents sur les pontons, Armel juge son bateau dans la bonne moyenne, il estime son bateau puissant mais marin, il n’est pas extrême mais polyvalent et les différents entraînements ont montrés que les écarts étaient minimes. De plus les bateaux comme le Hugo Boss qui ont la même carène se sont révélé de bon bateau dans les mers du sud notamment sur la Barcelona World Race.

Pour l’instant Armel ne pense pas à l’après Vendée Globe, il se concentre aujourd’hui sur sa course a venir mais il souhaite quand même continuer dans le circuit IMOCA, aujourd’hui il veut faire le Vendée Globe qu’il considère comme ses JO à lui.

Son équipe a préparé des surprises dans le bateau, lors de la dernière course, ils avaient collés plein d’autocollants dédiés aux avions dans le bateau. « Je ne l’avais pas vu au départ car j’étais dans ma course mais ils avaient collé des autocollants sur les portes c’était amusant » nous racontera Armel. Il est pour lui de sentir la solidarité de son équipe. Il trouvera des cadeaux qui l’aidera à passer des coups de blues éventuels et lui permettront de retrouver de l’envie de finir, à noter que pour Armel ce sera la première année ou il passera Noël et le jour de l’an en mer.