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Conférence de presse de JP Dick

Les conférences s’enchaînent, ce mercredi après midi c’était JP Dick qui nous recevait dans la loge Paprec Virbac.




Jean Pierre nous évoque les conditions de départ qui seront plutôt musclées notamment la première nuit. Les options seront Ouest avec du prêt et 7-8 virements de bords. A savoir qu’a chaque virement de bord il faudra transvaser environ 500 kg de voiles et 500 kg de matériel. (Il est notamment aider par le satellite (cellule de vie centrale) qui permet le transfert du matériel en 1min30 à l’aide d’un simple winch).

Les conditions météo vont fatiguer les skippers mais selon JP Dick ça aidera à rentrer dans le bain plus rapidement car la fatigue permettra les temps de repos plus facilement.

Il faudra d’abord aborder le départ de la course avec beaucoup de bateau sur le plan d’eau, « il faudra être vigilant la première nuit pour éviter tout collision avec un autre voilier » nous expliquera-t-il. Il y a 4 ans Jean Pierre s’était mis très vite dans le rouge et avait eu beaucoup de mal à gérer ensuite cette situation. Depuis, Il s’est attaché les services d’un préparateur mental qui lui permet de se recentrer sur son objectif, d’apprendre à mieux se connaître et à mieux gérer les différentes phases de la course.

Quand un journaliste demande à JP Dick son avis sur la différence entre les 2 derniers Vendée Globe, il évoque les performances en hausse des voiliers et notamment les hook qui permettent les changements de voile plus facilement « on est pas obligé de laisser les voiles à postes et on peut les descendre dans la soute, ça implique plus d’effort pour ces manœuvres supplémentaires mais de meilleures performances du voilier» précise Jean Pierre.

Il nous évoque ensuite sa collaboration avec Damian sur la Volvo Océan Race et notamment l’apprentissage des méthodes anglo-saxonnes : « Damian m’a appris à me déconnecté et rentrer à fond dans les manœuvres avec beaucoup de rigueurs et peu de hasard, il m’a aussi appris à faire rapidement et sérieusement les réparations, il n’hésitait pas à prendre la boite a outil pour que tout fonctionne et bien ».

La conception du nouveau voilier s’est fait en collaboration avec Loïck Peyron et dès le départ il était clair que le développement allait se faire avec le fait que Loïck pouvait aussi faire son propre voilier. IL y a eu beaucoup d’échange entre ces deux grands skippers au large et le projet à ainsi pu évoluer dans le bon sens. Ils ont pris le risque de prendre les innovations proposées par le cabinet Farr avec notamment le trim tabs qui aux vues des performances et palmarès des voiliers donne entière satisfaction. « c’était un concept au départ et il a fallu prendre le risque, le système a beaucoup évoluer pour une bonne fiabilité mais aujourd’hui nous sommes heureux aux vues des performances » expliquera Jean Pierre.

Le confort n’a pas été oublié une casquette télescopique a été installée pour pouvoir protéger le marin, celui-ci admet que ça peut faire quelques kgs de plus mais il les juge nécessaires. Il admire néanmoins les skippers qui ont un intérieur très spartiate.

Quel bateau après le sien ou celui de Loïck : Jean Pierre précise qu’il a fait des choix qui lui convienne parfaitement, il garde quand même un œil sur le Pindar car ils ont fait des choix très osées de puissance et seul la course montrera si son choix est le bon. Jean Pierre surveille de prêt aussi Jean le Cam car celui-ci a peut être une carène de l’ancienne génération mais ses options et ses évolutions en font un candidat très sérieux.

Quel est son avis sur l’esprit qui entour les pontons et le village. « Les vendéens ont vraiment un regard différent vis-à-vis des autres courses, ça vient sûrement de leur culture. Si les bretons ont plus un regard de régatiers, les vendéens ont un regard pour l’homme de la mer et ils ont beaucoup de respect envers les skippers. Je n’ai pas eu ce ressenti depuis 4 ans sur les différentes courses auxquels j’ai participé». Il rajoutera que le flot humain sur le village et le ponton prend beaucoup d’énergie aux skippers, c’est pour cela qu’ils se font très discrets.

Jean Pierre nous évoquera enfin son regard vis-à-vis de sa monture « C’est avant tout un objet et un outil de travail, ça me fait quelque chose quand je lui fait mal mais c’est un outil de travail, une fois qu’il est vendu je passe à autre chose et je pars sur un nouveau projet »
Par 60openvendeeactive, le mercredi 05 novembre 2008 | Commentaires (0)

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